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Réflexion rapide sur la pub dans les jeux vidéo

Vu chez yougeek (impossible de retrouver comment j’y suis arrivé), un reportage de NRJ 12 sur la pub dans les jeux vidéo, sujet que j’affectionne particulièrement. Mwai, ça reste très superficiel tout ça. En gros dans cette vidéo, deux idées s’opposent : la pub c’est bien pour le réalisme, mais faut pas en mettre trop. Hum, c’est pas si simple.

Chez Ubi ils résument assez bien : ce sont les producteurs qui acceptent ou non le placement pub, s’il s’intègre bien dans l’univers du jeu. Pour avoir eu à traiter ce genre de choses, cela n’est pas vraiment simple : il s’agit généralement de partenariats avec échange de marchandises ou financement. Un peu comme au cinéma. Mais dans un jeu, on peut aussi avoir besoin de représenter un produit particulier (disons une brique de Lego) sans pour autant vouloir en faire la promo. Problème : on a pas les droits, et là Lego peut demander du cash pour qu’on utilise l’image de ses produits. Donc faut trouver autre chose. Quand on fait un partenariat avec une marque, on peut puiser dans son univers pour alimenter le jeu : ça peut aller de la garde-robe du héros qui va grandement inspirer les graphistes aux titres de la bande son.

Pour finir sur les jeux Mc Donald, Cool Spot et Burger King cités dans la vidéo : attention, on est à la frontière de l’advergame. Ils utilisent (ou ont utilisé, les deux premiers n’étant vraiment pas jeunes) les circuits de distribution d’un jeu vidéo classique. Ils ont été conçus tous les trois par des studio de jeux vidéo. Disons que l’équipe de production de ces jeux EST la marque directement. Il s’agit d’un outil destiné à favoriser la promotion d’une marque unique. Alors que dans les autres jeux, n’importe quelle marque ou presque peut s’y placer…

  1. Kevin dit :

    Je suis d’accord avec toi, il ne faut évidemment pas confondre la pub dans les jeux vidéo et l’advergaming, qui est un jeu vidéo publicitaire.
    La vidéo est bien fichue, si ce n’est la déviation sur les advergames. Prenons exemple sur Gran Turismo. Ici, la voiture fait partie intégrante de la simulation, donc on est obligé d’avoir des vrais, donc on est obligé d’avoir les marques.
    Gran Turismo : un advergame !? Pas vraiment, non, puisqu’il n’y a pas d’annonceur, même si, de l’aveu du président de Mitsubishi, le jeu a contribué à la marque.

    Bon, ils n’ont pas été jusqu’à dire que GT était un advergame. Le sacrilège est évité.

  2. gaetan dit :

    Et encore, ça dépend des jeux. Dans Test Drive Unlimited (Eden Studio / Atari), les constructeurs ont donné l’autorisation de modélisation de leurs voitures… mais pas de déformation pour certains. Résultat, les caisses de cognent mais les chocs ne sont pas apparents. Dommage !